Day 12, et fin du voyage : les perles architecturales de LA
Mardi 19 juillet, dernier jour de notre beau voyage, déjà. Le levé est difficile, la fatigue se fait sentir. Peu importe, nous profiterons jusqu'au bouuuut !
Ce matin là, nous roulons (oui, tout se fait en voiture à LA) jusqu'au Walt Disney Concert Hall, un lieu magnifique et incongru imaginé par le célèbre architecte Frank Gehry.
A l'entrée, nous nous saisissons de l'audioguide, gratuit pour ne rien gâché. Je suis complètement hypnotisée par les formes arrondies et complètement saugrenues du bâtiment. A chaque fois qu'on lève la tête, on découvre des surprises, des recoins cachés, des puits de lumière insoupçonnés. L'architecte a souhaité créer un bâtiment qui s'intègre bien à la ville mais qui reste unique : c'est réussi.
Coup de chance : l'auditorium est ouvert au public ce jour-là. Je rêverais d'assister à une représentation en ce lieu, ça doit être tout simplement magique ! :
Nous gravissons les étages pour accéder à la partie extérieure du bâtiment...
Et nous y voilà ! Le soleil joue sur les planches de métal : au nombre de 6 000 environ, elles sont quasiment toutes uniques et furent livrées numérotées pour être fixées sur la structure dans le bon ordre ! En fait, à chaque fois qu'on change de position ou que notre regard se pose ailleurs, tout change, tout semble en mouvement.
Sur la terrasse, nous plongeons dans un bain verdoyant où trône une superbe fontaine bleue, un présent à Lillian Disney, femme de Walt Disney :)
Petit conseil : surtout ne pas s'appuyer sur les planches métalliques, ça brûûûûle ! xD
Fin de la visite ! Si un jour vous êtes sur LA, ne loupez cet endroit sous aucun prétexte ;) (et pour l'anecdote, un shooting photo avait encore lieu sur les marches, là, à côté de nous xD). Après avoir mangé un bout à la cafétéria, nous tentons d'approcher le stade de Basket mais des travaux ont lieu un peu partout. Ouinnnnn, tant pis :( Par contre, le côté propre et classe des lieux sautent tout de suite aux yeux : en effet, nous sommes dans le quartier des affaires. Rien à voir avec la pauvreté du Hollywood Boulevard par exemple ! C'est fou comme contraste.
Nos pas nous mènent au J. Paul Getty Museum. Nous devons garer la voiture en bas d'une colline et c'est un petit tramway qui nous fait grimper jusqu'au musée ! C'est immense, encore une fois. Rien ne rentrer complètement dans le cadre de mon appareil photo fufufufu.
Une exposition temporaire ayant pour thème "Paris au XVIIIe" est à l'honneur : jolie surprise ! Une fois ENCORE, des toiles et des sculptures incroyables jalonnent notre route (je le dis toujours, mais c'est vrai !). Mais si nous sommes venus, c'est principalement pour contempler les Iris de Van Gogh, acquis par le musée pour la bagatelle de 50 millions de dollars. Je le verrais bien dans mon salon tiens...
Nous prenons un peu notre temps dans les hauteurs du lieu mais c'est que l'heure tourne et notre vol de départ approche. Vite, nous partons traverser (en voiture seulement, snif snif snif) le mythique quartier de Bervely Hills ! et son avenue Rodeo Drive. Boutiques de luxe, palmiers qui touchent le ciel, maisons classes : l'important, c'est montrer qu'on a de l'argent.
Et voilà. Tout doit avoir une fin comme on dit. Nous rejoignons l'aéroport, rendons notre voiture en deux minutes chrono (rien n'est vérifié, inspecté, on vide et on rend les clés, c'est tout ! O_O). Nous buvons un dernier verre, écrivons nos ultimes cartes postales, trions les photos, et embarquons finalement pour notre vol de nuit qui nous ramène en Caroline du Nord.
Quel voyage incroyable et inoubliable que ces douze jours ! Tant d'autres endroits à voir, à revoir aussi, mais aucun regret. Simplement l'envie de retourner dans ce fameux Ouest américain pour continuer à en prendre plein les yeux et plein le coeur.